Écartez-vous, j’suis le Sensei
Tout pour le clan, la kich, le capital
Reste concentré, je frappe comme la Sensi

Écartez-vous, j’suis le Sensei
Tout pour le clan, la kich, le capital
Reste concentré, je frappe comme la Sensi
Intouchable comme trumpistes au Capitole

Écartez-vous, j’suis le Sensei
Tout pour le clan, la kich, le capital
Reste concentré, je frappe comme la Sensi
Intouchable comme trumpistes au Capitole

Tout pour la vida
Tout pour la kichta
Qui vivra paiera
Qui brassera verra

Le daron, il m’a dit
“Dis-moi avec qui tu traînes, j’te dirai qui tu es”
J’ai fait les cent pas, seul
Pour devenir qui je suis, puis j’ai croisé les re-frè
Eux, ils étaient vrais
On a fait le même combat
Pas comme les autres, eux
Ils sont tous des faux, eux
Aussi vrai que le public de 2020
En vérité les fakes commettent plus d’erreurs que les fautes de grammaire au Québec

On dit que l’argent ne fait pas l’bonheur
Pourtant j’ai jamais souri dans le négatif
La première fois que j’ai sincèrement souri
C’est quand j’ai vu ma carte dépenser quatre chiffres

La vérité
C’est malaisant comme les interventions de Jean Pierre Foucault à Miss France
Le temps c’est de l’argent, faut respecter la roro
Je rêve du disque d’or, gros, ça pue grave le roro

Soit t’es collabo, soit t’es complotiste
Putain de merde, je ne suis qu’un artiste
J’étale ma vie similaire à la tienne
Noir sur blanc, que je dépeins comme un négatif

L’immigration s’habille en couleurs
Blacks, Jaunes et Beurres, sont les souffre-douleurs
Un caucasien qui s’installe sur nos terres
Ils appellent ça du tourisme à long terme
J’rêve d’un monde où il y aura plus de barrières
Mais j’aimerais encore plus que nos frontières se ferment
Une douce violence qui s’immisce dans le regard
Leurs conneries sont absurdes comme des oxymores

La voix du silence et les pensées noires
La voix du silence et les pensées noires
Je sais plus sourire mais j’te promets une grimace, quand je signerai sur des chèques en blanc
(Sur des chèques en blanc)
(Eh)
(Sur des chèques en blanc)
Je sais plus sourire mais j’te promets une grimace, quand je signerai sur des chèques en blanc